Cette semaine, Romain et moi avons passé 2 jours à l'hôpital de jour de Clermont-Ferrand en vue de réintroduire le sésame et la noix dans son alimentation.
Voici comment cela s'est passé :
29/06/2010 : Lever à 5h30, on file sous la douche, avale un petit déjeuner léger et s’installe dans la voiture pour nous rendre à l’hôpital de jour de Clermont-Ferrand. Le rendez-vous est prévu pou 7h45 mais je ne connais pas bien le trajet et ni google map, ni viamichelin ne peuvent me guider car l’hôpital est tout nouveau…Donc, on a préféré prévoir large !
L’infirmière nous accueille et propose à Romain d’inhaler un « gaz hilarant » pour qu’il se détende. De cette façon, elle pourra lui poser une voie veineuse sans qu'il ne résiste. Et oui, notre grand bonhomme est un peu stressé !
De là, 1ère prise de sang. Puis, l’infirmière mesure sa tension et son pou et le fait souffler dans un pic flow afin de contrôler son souffle. Puis, toutes les demi-heures, elle renouvelle cette surveillance et lui apporte une compote de pomme mélangée à des graines de sésame, sachant que chaque fois, la proportion de sésame est augmentée. Au total, il ingère 150g de sésame.
Chaque examen clinique est normal, et nous quittons l’hôpital à16h30, le cœur léger ! Le test a réussi, Romain peut désormais manger du sésame sans craindre une réaction allergique. A lui les hambugers de chez Mac Do!
Le lendemain, re-lever à 5h30 pour refaire le même trajet avec l’objectif de réintroduire la noix.
Le même protocole est respecté, et Romain se régale en découvrant le goût très particulier de la noix.
Yes, yes, yes, notre « petit grand » grand a traversé cette épreuve avec succès ! Quel soulagement !!! Quelle satisfaction !
Bon, il reste encore à se débarrasser des allergies à la pistache, la noisette et la noix de cajou, mais si on fait le bilan là un grand progrès a déjà été fait ! En 4 ans, on a pu réintroduire l’arachide, l’œuf, l’amande, la noix de coco, le sésame et la noix. Cela peut vous sembler dérisoire, mais pour nous (surtout pour lui) c’est déjà d’un grand confort. La vie en collectivité se trouve facilitée, même si le médecin scolaire continuera d’imposer les paniers repas…